top of page

NUIT DE FOLIE !

​

​

Nous sommes le mercredi 14 février, nous ne le savons pas encore mais nous nous apprêtons à vivre une nuit pas très romantique, mais assez bousculée...

 

Tout commence à 21h. Retour du restaurant après une soirée sur un bateau à observer le coucher du soleil et la belle capitale cambodgienne depuis le fleuve du Tonlé Sap.

Nous allons récupérer le matériel et nos valises au lycée français, puis le bureau de la compagnie de bus qui nous emmène à Siem Reap dans la nuit.

 

Chargés comme des mules, nous essayons de négocier deux tuk-tuk qui nous demandent un prix trop élevé pour nous. Nous décidons de cheminer à pied.

 

22h. Une fois arrivés au siège de la compagnie... enfin siège... Pour dire vrai, il s’agissait plus d’un bureau sur le trottoir que d’une tour de 23 étages mais si nous avons bien retenu une chose de nos 10 jours déjà écoulés au Cambodge, c’est qu’il ne faut pas juger avant d’avoir essayé. En effet, à peine arrivés, nous faisons la rencontre d’un Cambodgien désireux de travailler son français ! Après s’être renseigné sur notre provenance, notre âge et notre prénom, il s’est lancé dans une demande un peu particulière à l’un d’entre nous : « Voulez-vous coucher avec moi, ce soir ? ». Heureusement, il ne s’agissait là que d’une blague qui lui a permis de placer une de ces quelques références musicales en français.

 

23h. Nous montons à bord du bus. Un bus pas très commun. Une vingtaine de couchettes alignées composent le bus. Le décor est posé. Il ne faut pas être trop grand... c’est rudimentaire mais c’est l’aventure !! 

 

23h45. En route pour 6h de bus !

 

4h20. Arrivée à Siem Reap. Non non vous savez bien compter ! Le trajet n’a duré que 4h30 au lieu de 6 !?

 

Nous avons réservé 2 tuks-tuks pour venir nous chercher à la descente du bus mais pour 6h30, pas 2 heures plus tôt !!!

Nous nous retrouvons perdu au fin fond de la campagne cambodgienne sur le bord d’une route plus que déserte. Pour nous tenir compagnie, des tas de caisses de poissons et des va-et-vient de motos, sûrement organisés par le « cartel des tuks-tuks » (totalement issu de notre imagination, il était 5h du matin !).

Nous plaisantons et prenons des sons de grenouilles pour patienter...

 

Arrivée à l’hôtel pour 6h finalement. Nous nous écroulons dans les fauteuils de l’accueil, épuisés de cette sacrée nuit ! Les plus chanceux auront leur chambre à 9h, d’autres moins, qui devront prendre leur mal en patience jusqu’à 13h.

​

​

Restez en ligne, de nouveaux articles arriveront rapidement !

​

​

bottom of page